LA STABILITÉ DE L’EMPLOI POUR LES JEUNES FONCTIONNAIRES : UN HORIZON QUI S’ÉLOIGNE
La fonction publique, qui employait plus de 5,6 millions de salariés en 2019, « a représenté une opportunité d’emploi pour 27% des jeunes de la génération 2010 en début de vie active ». Le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications, ministère de l’Éducation nationale) a rendu publique le 25 octobre 2021 une étude intitulée « La fonction publique en début de vie active, des chemins diversifiés vers la stabilisation », réalisée sur la base d’une enquête de 2017.
Parmi les jeunes dont le parcours dans la fonction publique occupe une « place prépondérante » au cours de leurs sept premières années sur le marché du travail – la moitié des 27% concernés au total –, un quart est « arrimé durablement » à la fonction publique d’État, 14% à l’hospitalière et 12% à la territoriale. Dans le « parcours FPT », plus masculin que les deux autres, on trouve des jeunes moins diplômés (moins de 50% de sortants de l’enseignement supérieur), accédant plus tardivement à la fonction publique et touché légèrement plus par le chômage.
Pour les trois pans de la fonction publique (FP), « la première expérience dans le secteur est à 80% sur CDD, devenu la norme des premières embauches, comme dans le privé », selon l’étude. Et c’est dans la fonction publique territoriale (FPT) que le CDD est le plus courant : parmi les jeunes de la génération 2010 ayant eu un parcours essentiellement dans la FPT, 62% ont eu une trajectoire dominée par le CDD, 24% par le statut de titulaire et 14% par le CDI. « L’accès à la stabilité » est « conditionné par le niveau de diplôme et le versant de la FP », observe le Céreq, précisant que dans le « parcours FPT, les trajectoires sont le plus souvent façonnées par les contrats temporaires ». Avec, également, des salaires plus bas que dans les deux autres FP pour ceux qui accèdent à la stabilité. Ainsi, parmi l’ensemble des jeunes qui travaillaient dans la FPT à l’automne 2017, 17% étaient en CDI et 42% étaient titulaires, pour un salaire médian de 1.550 euros, contre 1.770 et 1775 euros pour respectivement la FP d’État et l’hospitalière.
De façon globale, « sept ans après leur sortie de formation, 17% des jeunes en emploi travaillent dans ce secteur, et 30% d’entre eux sont en CDD. » Ces chiffres témoignent d’un « horizon de la stabilité » qui « a tendance à s’éloigner » pour les jeunes démarrant leur vie active dans l’administration, un phénomène qui « interroge l’attractivité de la fonction publique ».
Parmi les jeunes dont le parcours dans la fonction publique occupe une « place prépondérante » au cours de leurs sept premières années sur le marché du travail – la moitié des 27% concernés au total –, un quart est « arrimé durablement » à la fonction publique d’État, 14% à l’hospitalière et 12% à la territoriale. Dans le « parcours FPT », plus masculin que les deux autres, on trouve des jeunes moins diplômés (moins de 50% de sortants de l’enseignement supérieur), accédant plus tardivement à la fonction publique et touché légèrement plus par le chômage.
Pour les trois pans de la fonction publique (FP), « la première expérience dans le secteur est à 80% sur CDD, devenu la norme des premières embauches, comme dans le privé », selon l’étude. Et c’est dans la fonction publique territoriale (FPT) que le CDD est le plus courant : parmi les jeunes de la génération 2010 ayant eu un parcours essentiellement dans la FPT, 62% ont eu une trajectoire dominée par le CDD, 24% par le statut de titulaire et 14% par le CDI. « L’accès à la stabilité » est « conditionné par le niveau de diplôme et le versant de la FP », observe le Céreq, précisant que dans le « parcours FPT, les trajectoires sont le plus souvent façonnées par les contrats temporaires ». Avec, également, des salaires plus bas que dans les deux autres FP pour ceux qui accèdent à la stabilité. Ainsi, parmi l’ensemble des jeunes qui travaillaient dans la FPT à l’automne 2017, 17% étaient en CDI et 42% étaient titulaires, pour un salaire médian de 1.550 euros, contre 1.770 et 1775 euros pour respectivement la FP d’État et l’hospitalière.
De façon globale, « sept ans après leur sortie de formation, 17% des jeunes en emploi travaillent dans ce secteur, et 30% d’entre eux sont en CDD. » Ces chiffres témoignent d’un « horizon de la stabilité » qui « a tendance à s’éloigner » pour les jeunes démarrant leur vie active dans l’administration, un phénomène qui « interroge l’attractivité de la fonction publique ».