Les services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) sont les établissements où la part d’agents suivant une formation est la plus élevée, suivis des départements, métropoles et communautés urbaines. À l’opposé, les syndicats et autres établissements publics intercommunaux et communautés de communes affichent les taux de formation les moins élevés.

Concernant les types de formation, les cursus de perfectionnement sont en recul chez les agents de catégories A et B, tandis que 32 % des agents de catégorie C ont suivi au moins une formation de ce type au cours de l’année 2019. En revanche, les formations prévues par les statuts particuliers, c’est-à-dire les formations obligatoires à la suite de la nomination ou pour l’exercice des fonctions dans certains cadres d’emplois (intégration ou professionnalisation) sont stables chez les agents de catégorie B, en légère hausse chez les agents de catégorie C et en recul chez les catégorie A. Dans le même temps, la part des agents en formation de préparation aux concours et examens d’accès à la fonction publique territoriale diminue au global mais en particulier chez les catégorie A.

Statuts particuliers et perfectionnement

Selon les informations renseignées sur les bilans sociaux, les agents de la fonction publique territoriale, fonctionnaires ou contractuels, ont suivi un peu plus de 4 millions de journées de formation, dont 3,8 millions pour les agents permanents. D’une manière générale, le nombre moyen de journées de formation par agent diminue de façon régulière depuis 2001, il est de 2,2 jours en 2019.

Les bilans montrent également que les formations prévues par les statuts particuliers et les formations de perfectionnement représentent à elles seules 91 % des formations suivies par les agents en 2019. Par ailleurs, une journée sur deux est consacrée aux formations prévues par les statuts particuliers, mais la part de ces formations augmente depuis 2013 et de manière plus prononcée sur l’année 2019.

Les formations personnelles, c’est-à-dire qui relèvent d’une démarche personnelle de l’agent, restent très isolées. Seuls 2,1 % des agents en emploi permanent ont participé à ce type de cursus en 2019 et cette proportion varie peu selon la catégorie hiérarchique. De la même manière, les outils de formation qui relèvent d’une démarche personnelle de la part des agents restent encore peu mobilisés dans la fonction publique territoriale.

La tendance générale est marquée par un recul important, alors que des progrès en la matière ont pourtant été observés, notamment avec le dispositif CPF qui s’est substitué au droit individuel à la formation (DIF). À noter que les autres outils comme la validation des acquis de l’expérience (VAE) et les bilans de compétences connaissent le même sort.