GARANTIE INDIVIDUELLE DU POUVOIR D’ACHAT (GIPA) 2024

Au vu de la flambée des prix de ces dernières années, l’attente de la publication du décret pour la prime de pouvoir d’achat 2024 suscite une grande attention des agents publics.

En raison de la faible évolution des rémunérations dans la fonction publique et de la flambée des prix, la reconduction de la GIPA en 2024 est très attendue par les agents publics. Créée en 2008 la GIPA est renouvelée chaque année par arrêté depuis, est versée aux fonctionnaires et contractuels des catégories A, B et C dans le but de neutraliser une partie de leur perte de pouvoir d’achat sur les 4 dernières années (entre 2018 et 2022 pour la GIPA 2023. La GIPA vise à compenser la perte de pouvoir d’achat lorsque l’évolution du traitement indiciaire brut est inférieure à celle de l’ indice des prix à la consommation sur une période de référence de quatre ans.

Beaucoup d’agents publics attendent aujourd’hui avec une grande impatience la publication des textes réglementaires qui reconduisent la prime de pouvoir d’achat pour 2024 suite à la forte inflation des dernières années et un point d’indice qui a augmenté mais bien moins que l’inflation. La Direction générale de l’administration et de la fonction publique indique que « la question de la GIPA sera évoquée à la rentrée » seulement.

Pour bénéficier de la GIPA les modalités d’attribution sont lourdes. En effet, les agents doivent remplir tous les critères suivants pour pouvoir toucher cette prime :

– avoir été rémunéré pendant au moins 3 ans sur la période de référence de 4 ans (2018 à 2022 pour la Gipa 2023)

– ne pas avoir occupé un emploi fonctionnel (c’est-à-dire un emploi de la haute fonction publique ou de direction) au cours de l’une des 2 années qui borne la période de référence de 4 ans (en 2018 et en 2022 pour la Gipa 2023), sauf s’il s’agit d’un emploi fonctionnel accessible aux agents de catégories B et C

– pour les fonctionnaires , ne pas être titulaire d’un grade dont l’indice du dernier échelon est supérieur à 1 067 (ou, pour les contractuels, ne pas être rémunéré sur la base d’un indice supérieur à 1 067)

– ne pas être en poste à l’étranger au 31 décembre de l’année qui clôt la période de référence de 4 ans

– ne pas avoir subi, au cours de la période de 4 ans, une sanction disciplinaire ayant entraîné une baisse du traitement indiciaire.

naudrh.com
29 août 2024